Although it was a dependency of the King of Fez, Azemmour had great autonomy. In 1486 its inhabitants became vassals and tributaries of João II of Portugal. Manuel I of Portugal confirmed the treaty in 1497.
In 1513 Azemmour's governor Moulay Zayam refused to pay the tribute and mustered a powerful, well-equipped army. Manuel sent a massive fleet of 500 ships and 15 000 soldiers and conquered the city with no resistance from its inhabitants. Ferdinand Magellan, the man famed for leading the first-ever circumnavigation of the earth, was among the Portuguese soldiers there.
However, Portuguese control of the city lasted for a short period as it was abandoned by João III of Portugal in 1541 due to economic difficulties.
The patron saint of Azemmour is Abu Shuayb. His marabout * was built on the order of the Sultan Sidi Mohammed ben Abdallah (1757 - 1790). Each year a moussem** is celebrated to honour him.
One of the most famous persons from Azemmour is without doubt Estevanico (Esteban the Moor) who is the first post-Columbian Berber to set foot in the New World (the American continent).
Marabout * = sort of mausoleum
Moussem ** = Both religious festivals and commercial fairs, moussems are above all an opportunity for Moroccans to come together and share their cultural identity. A moussem is firstly a religious festival, bringing people together who have sometimes traveled a long way to celebrate and honor a saint. Here the spiritual moments are lived alongside commercial exchanges and it is a real celebration for everyone, locals and visitors alike. A moussem generally involves paying homage to a saint, a Sidi, a man of faith who did something remarkable during his lifetime. But they could be just to celebrate the changing seasons and harvests, such as the date festival in Erfoud, on the edge of the desert, or the honey moussem in Immouzer Ida Outanane near Agadir. There are also moussems dedicated essentially to culture and traditions, like the famous Gnaoua festival in Essaouira. The music and songs of these descendants of black slaves are capable of sending all those present into a trance.
11 heures 48
Après avoir fait le plein de gazoil (8,20dh/la soit 0,72€), la voiture nous ayant été remise avec rien de rien dans le réservoir nous prenons la direction d'Azemmmour , quelques surprises nous attendent . . . le piéton qui décide de traverser l'autoroute juste devant la voiture, la moto transportant 2 adultes et 3 enfants . . . Notre chauffeur émérite prend rapidement la mesure de la situation et s'adapte à la conduite marocaine.
les premières impressions des enfants sont d'émerveillement et de surprise. Ils découvrent les troupeaux de moutons ou de vaches broutant n'importe où, devant les maisons, sur le bord de la route, sur des terrains vagues. Ils ont un aperçu de l'habitat rural, aux toits de tôle ondulée et "décorés" d'une myriade de cailloux ...
Les lauriers roses ne sont pas encore en fleurs, dommage ! Mais eux qui ne les connaissent pas n'en sont pas attristés ! Ils découvrent les eucalyptus, les aloès, les figuiers de Barbarie et se sentent transportés dans un autre univers.
Antheaume, le nez scotché à la fenêtre de la voiture murmure d'un ton subjugué : "c'est ça l'Afrique". Mais je le reprends doucement "c'est ça le Maroc ..."
De surprises en étonnements, d'admiration en fascination, nous arrivons à Azemmour.
Notre avons par deux fois laissé notre obole aux péages ( 5dirham 0,45€ et 23 dh 2,07 €).
Là, le choc est total. Dans un enchevêtrement de motos, mobylettes, trriporteurs, piétons, voitures, bus, taxis à la conduite extrêmement sportive; chiens et autres animaux divaguants, nous essayons d"éviter les ornières et les nids de poule et de trouver notre chemin dans ces rues sans panneaux.
Nous aboutissons sur une place, où, dans un subtil désordre raisonné (si si !!!), les voitures se garent sous la houlette d'un vieux, mais néanmoins énergique, gardien de voiture. Nous décidons d'y laisser la voiture, car nous avons aperçu des petits boui-boui dont les odeurs de brocheurs ne sont pas restées sans effets sur nos estomacs et nos papilles !
A peine avions nous fait quelques pas qu'une fatma (entendre une femme) e précipite vers nous et nous explique, dans un français impeccable, qu'elle est la soeur du gardien de voitures qui lui a dit de venir nous voir pour nous proposer de nous emmener dans un restaurant délicieux. Volubile, la fatma nous met en confiance, s'adresse aux filles, interroge les grands, nous raconte un tas de choses sur Azemmour. Nous la suivons. Quand nous dépassons les boui-boui et traversons la grande artère puis la porte cochère qui nous fait pénétrer dans la médina. Je me dis que les choses se gâtent. La fatma marchent devant avec Laurent et avec un bagout aussi chaleureux qu'incroyable, elle raconte je ne sais quoi à Laurent qui est captivé. A l'arrière, je commence à ralentir le pas. Eléanor se rapproche de moi et me dit, inquiète, "maman ça ne va pas". Nous empruntons un dédale de ruelles et le fameux restaurant n'apparaît jamais. J'appelle Laurent, et dit à la fatma qu'on va s'arrêter là. Elle me rassure, chaleureuse, "le restaurant est juste là, après cette rue, la vue est magnifique sur la kasbah, les remparts et l'embouchure de l'Oum Er Rbia, et la cuisine marocaine est délicieuse ..." Nous avançons jusqu'au détour de la ruelle et découvrons ... une autre ruelle. Je rappelle Laurent, et je fais demi tour. La fatma reprend ses arguments avec force mais cette fois, j'ai peur. J'attrape les filles par la main, et je repars en sens inverse. Eléanor me suit, pas loin de la panique. Bohémond et son père se décide à nous rejoindre. Je remercie la fatma qui s'accroche et nous suit en essayant toujours de nous convaincre de la suivre. Je suis obligée de lui demander fermement (et hélàs assez discourtoisement je dois l'avouer) de nous laisser, ce qu'elle finit pas faire à la sortie de la medina dans un flot de mots dont je n'ai pas bien discerné s'il s'agissait d'imprécations ou d'un au revoir ...
Le coeur un peu battant, nous retrouvons le boulevard, sa circulation, son bruit, son agitation. Nous retrouvons les boui-boui et nous arrêtons.
Le serveur, qui parlent très mal le français mais est plein de gentillesse et de bonne volonté nous installe comme des pachas sur le trottoir d'en face, près d'un petit parc. Les tables sont de guingois, les chaises bancales, des petites boules vertes et dures tombent sur nos têtes et dans nos verres, mais quel bonheur ! Nous sommes bien ! A côté de nous, une famille zemmouri déjeune. Un troupeau de chats vient prendre ses aises à nos côtés et, en moins de temps qu'il n'en fait pour le dire, le serveur nous dépose des plats garnis de keftas (sorte de boulettes de viande de boeuf mélangée à du cumin, de kosbore (coriandre) et des oignons) et de salade marocaine (tomates et oignons rouges sucrés coupées en petits dès très fins) et des panières de kesras toutes chaudes (petit pain plat et rond). Un festin. Sublime. Bohémond n'a jamais rien mangé d'aussi délicieux. Eléanor se régale. Antheaume, le bec sucré de la famille, ne pense même pas au dessert, Ysoie "se tape la cloche" (dixit la demoiselle !); Guyonne ronronne et Cyprille qui, pas encore remise de son angine, regrette de ne pas avoir plus faim ! Laurent suit le mouvement et moi, je retrouve les saveurs de mon enfance, quel bonheur !
Et le tout, croyez moi si vous voulez, pour 120 dh, soit 10,78€ pour nous 8
En guise de dessert, nous achetons 2 kg d'énormes fraises rouges vendues dans une rue commerçante perpendiculaire, et deux bouteilles de Sidi Ali dans une épicerie.
Nous reprenons la route vers El Jadida, puis vers Safi, où, le retard pris ce matin à l'aéroport, ne nous permets pas de nous arrêter chez les potiers de Safi. Néanmoins, nous passons devant par inadvertance ! Le manque de panneaux indicateurs nous ayant offert un petit tour gratuit en ville avant que nous ne nous décidions à demander le bon chemin à un policier !
Après Safi, nous prenons la route côtière. Les enfants découvrent Jorf Lasfar, grand port phosphatier, ses odeurs et son activités ! Ils ont dénombré pas moins de 6 supertankers à quai, et 9 en rade ! très impressionnant !
La route n'est pas de tout repos pour le chauffeur. Ornières, nids de poule et conduite olé olé des autres conducteurs l'obligent à une grande concentration. Ici, la ligne blanche semble être dessinée spécialement pour autoriser les dépassements, spécialement si un virage se présente et la visibilité est nulle ! Les 3 grands en sont fort impressionnés !
Finalement, je prends le volant. Le Huyndai est moins impressionnant à conduire que je ne pensais, et je m'y fais vite. Contrairement à Laurent, j'ai vite retrouté mon reflex de la main sur le klaxon !
Finalement, à la nuit tombée, au bout d'une petite route qui ressemble plus à une piste qu'à une route d'ailleurs, nous arrivons à Sidi Kaouki. Vu la taille du village, nous trouvons notre hôtel en deux secondes !!
SIDI KAOUKI is little Berber village on the Atlantic coast, on the ancient caravan route from the desert . Today, Sidi Kaouki is a coastal resort, a vast beach, a windsurfer’s paradise.
La route est longue jusqu'à Sidi Kaouki
Il est 19h40.
Nous sommes accueillis par le gérant et Mohamed son homme à tout faire, comme si nous étions de vieux amis. Nous découvrons notre nouveau domaine. Les chambres sont immenses, sobrement décorées et raisonnent d'enfer. Un bonheur pour les enfants !
Nous allons dîner au restaurant voisin. Mais à attendre les plats, la fatigue est venue, et les enfatns sont retournés se coucher à l'hôtel sans attendre leur dessert !!
La porte de la Chambre 2, celle des parents |
Le patio avec au fond, la chambre 5, celle d'Eléanor, Antheaume et Cyprille. |
Le couloir avec à gauche l'escalier et en face, la porte de la chambre de Bohémond, Guyonne et Ysoie. |
l'escalier qui mène aux chambre, avec ses marches illégales et si courtes qu'on ne peut pas y poser le pieds en entier |
Le dîner