Les Aït Ben Haddou.
Là aussi, les temps changent.
Un parking a été aménagé comme une grande cour. Un chibani (un vieux) en garde l'accès.
A la sortie, il nous réclamera 5 dh, mais c'est marqué sur la panneau à l'entrée (ou la sortie c'est selon !).
Autour de cette cour, des hôtels, 3, un restaurant, une épicerie.
Qui tombe à pique, car nous sommes assoiffés, une fois de plus !
Pendant que Maman va chercher une Sidi Ali, la Company se pose sur le devant d'un hôtel.
Bohémond décide d'aller en visiter les toilettes.
Maman ressort furieuse, mais furieuse de l'épicerie !
Le brigand lui a vendu 20 dh la Sidi Ali quand elle est partout ailleurs à 10 dh voire même 5 dh comme à Zagora !
Il fait vraiment, mais vraiment chaud.
Antheaume ne veut pas de son chèche, Cyprille s'en empare.
Chacun a bu.
A l'assaut des Aït Ben Haddou.
Nous empruntons une ruelle, bordée de boutiques à touristes dont les marchands nous interpellent.
Maman commence à être vraiment dans de mauvaises dispositions !
On n'a pas le droit de lui voler ses souvenirs d'enfance comme ça !
Et tous ces touristes qui sont répandus dans la ruelle !
Ca parle allemand et français de tout les côtés.
Dernier virage dans la ruelle et nous débouchons enfin sur les Aït Ben Haddou.
Et là, même pas besoin de poser la question : c'est un KSAR !!!
Maman est fière de sa Company !
Nous traversons l'oued Mellah.
L'oued est presqu'à sec.
Pourtant, une flopée de gamins est là à vous tendre la main pour vous aider à la traversée.
Ils s'accrochent aux filles en réclamant (sans complexe !) "ouaghad dirham, un euro" .
Les filles ne sont pas loin de paniquer.
Maman les chasse, ils reviennent. Il faut que Papa interviennent pour qu'ils nous laissent tranquilles.
Maman est au bord de l'explosion. Rien ne va plus.
L'une des casbahs du ksar, magnifiquement restaurée par l'UNESCO.
Maman s'apaise un peu en faisant quelques photos.
La porte principale
Ce que l'on trouve maintenant, face à la casbah, de l'autre côté de l'oued . . .
La tour d'une casbah pas encore restaurée.
Derrière nous, des touristes arrivent.
Les enfants ont chauds (les parents aussi !).
Bohémond a mal au ventre (aïe aïe aïe !)
Maman est trop déçue.
Tant pis, nous abandonnons.
Nous ne visiterons pas le ksar.
Nous faisons demi-tour, repassons le gué, les pieds dans l'oued car les gamins, pour être certains que les touristes auront recours à leur service, balancent des seaux d'eau sur les troncs en bois qui servent au passage, les rendant glissant et donc impraticables sauf . . . si une main secourable (à oughad dirham ou 1 euro) ne se propose !!!
En quittant le parking, dans l'affolement et l'énervement général, nous nous trompons de sens !
Et nous tombons sur le Bagdad Café !
Alors nous faisons la photo, pour Muriel qui nous a emmené, elle, au VRAI Bagdad Café !!!
Vous avez compris ?
Quand il y a des panneaux, ils ne nous sont guère d'une grande utilité !!!
Néanmoins sans encombre, nous regagnons l'Hôtel Zaghro.
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