samedi 20 avril 2013

ETAPE 21 - LA COULEUR DES SOUVENIRS . . .

Ce matin-là, la Company est prête de bonne heure.
Après un copieux petit-déjeuner au buffet de l'hôtel, elle embarque toute guillerette dans le Huyndai.
Papa est prêt à affronter les embouteillages. A cette heure matinal d'un samedi, n'en guère trouver. Hélàs, la moitié de ses 3 millions d'habitants s'être donné le mot pour se retrouver dans les rues !

Première étape, le Maârif.
Tout une aventure pour y arriver.
Et Maman qui ne reconnaissait rien. De nouveaux immeubles ont poussé, les rues ont été agrandies, modifiées. Même la forme des feux rouge n'est plus la même. !


Maman est si chamboulée qu'elle ne pense même pas à prendre des photos ...
Mais Bohémond ne peut pas laisser échapper les tours du Twin Center du Maârif.

Laissant ce Maârif du 21ème siècle, la Company prend la direction du CIL, pour essayer de retrouver Dar Lotus. Y arriver n'a pas été simple. Le plan acheté à l'hôtel n'allait pas jusqu'à là. Le plan du Petit Futé était plus qu'imprécis, et Maman qui ne reconnaissait rien !
Finalement, sans trop savoir comment, nous nous sommes retrouvés devant le petit marché du CIL.
Des immeubles de banques en verre fumé, un cabinet médical, des nouvelles résidences à la place des jolies petites villas . . . nouveau choc pour Maman



Le Petit Marché du CIL est à main droite. Nous tournons dans la rue, puis prenons la première à gauche et enfin la première à droite. Plus de terrain vague où broutaient vaches et parfois chameaux Des maisons partout. Mais surtout, impossible de retrouver Dar Lotus. Nous refaisons le trajet depuis le petit marché,, mais non, soit la maison a été reconstruite, soit elle a été remaniée . . . Et cette fois, la Company est aussi déçue que Maman ...


Mais certaines choses restent immuables ... si maintenant une nouvelle résidence de plusieurs immeubles s'élève à main gauche, au fond, le petit derb où Bonne-Maman allait faire son petit marché de légumes quotidien en arabe existe toujours, ainsi que le bidonville qui lui est accolé . . .

Les émotions creusent. Et C'est la le restaurant Essaadi qui nous accueille, sur la Corniche.


Après nos brochettes-frites, petite balade digestive sur la Corniche. D'étranges sculptures d'un artiste casablancais jalonnent la promenade. 



Papa et ses Gazelles






Et Ben-Hur sur son char . . . !!



La Corniche aussi a bien changé, mais sur cette portion-là, Maman s'y reconnaît . . .

Puis nous reprenons le Huyndai, direction, les Habbous.



Ouf ! Les Habbous sont restés les mêmes !


La Company déambule sous les arcades, et cède bien souvent à l'appel du marchand qui l'invite à visiter "sa caverne d'Ali Baba", et la Company bien dressée d'ajouter, "pour le plaisir des yeux" !






La Company a passé un grand moment dans cette échoppe.
Il a fallu équiper les Gazelles d'un caftan chacune, et jusqu'à Bohémond qui a voulu sa gandoura !


 Et enfin, la visite la plus attendue : celle de la pâtisserie Bennis.
Ça a été un tel bonheur pour Maman de constater Bennis était resté Bennis !
 


Toutes ces pâtisseries . . . de quoi perdre la tête.
D'emblée, Maman demande la plus grande des boîtes !
Quand les deux serveurs s'aperçoivent qu'il y avait une floppée d'enfants, ils sont devenus gâteaux, pardon, gateux !
Et c'était à qui proposerait aux enfants un nouveau gâteau à déguster !
Lorsque nous sommes sortis de la boutique, les appétits étaient largement comblés !



Mais tous ces délices donnent soif . . . 
La Company se retrouve attablées sur la terrasse du seul café des Habbous pour se désaltérer et établir le palmarès des gâteaux marocains.
Maman ne se prononce pas, elle est incapable de faire un choix !
Papa avoue un penchant très net pour les MaHancha.
Eléanor elle, échangerait sans problème une heure de SMS contre un kilo de briouates
Bohémond ne sait pas trop : les macarons ? les Cornes de Gazelle ? le choix est dur à faire !
Antheaume sans hésitation vote pour les Cornes de Gazelle.
Quant à Cyprille, Guyonne et Ysoie, elles sont d'accord pour trouver que la palme du meilleur gâteau marocain revient au macaron !



Après avoir perdu un temps infini dans les embouteillages, la Company finit par arriver Boulevard Ziraoui. La fameuse librairie Omar el Khayyam est toujours là, même si sa devanture n'est plus la même.


Et en face, le fameux Lycée Lyautey où que Maman hanta de la 6ème à la Terminale


L'entrée n'est plus la même, les grilles sont passées de vertes à bleues, des plots bordent le trottoir pour empêcher les voitures de se garer ? pour protéger l'entrée ? Quoiqu'il en soit le lycée est semblable à lui même.





L'entrée des élèves aussi a évoluée . . . 


Plus haut dans cette rue qui part en face du lycée se trouvait l'aumônerie. 



De retour à l'hôtel, les Gazelles, malgré la fatigue, décident d'essayer leurs caftans . . .







Pour le dîner, c'est le Café Maure de la Sqala qui a les faveurs de la Company 







Nous n'avions pas réservé.
Après avoir patienté un moment pour avoir un grande table, c'est finalement à 3 tables différentes que nous nous attablons !


Eléanor et Cyprille en tête à tête !


Bohémond, Antheaume, Guyonne et Ysoie à leur table.