mercredi 17 avril 2013

ETAPE 17 - DES KOUMAYAS ET DES ROSES

Nous laissons les Ait Ben Haddou pour prendre la direction de la Vallée du Dadès.





Nous repassons par Ouarzazate, avant de récupérer la route de la vallée du Dadès 




Nous longeons le lac El Mansour Eddhabi. Le barrage a été construit en 1969 et inauguré en 1971.
Le lac s'étend sur 4 500 ha et retient 560 millions de m3 d'eau. 
Le barrage permet l'irrigation de plus de 25 000 ha dont 14 ha de terres cultivables et 8 000 ha de palmeraies.










L'estomac de la Company crie famine.
Nous ne trouvons pas grand chose sur la route jusqu'à ce petit restaurant du pont.


Il fait si chaud sur la terrasse, que la Company réclame de la fraîcheur, et nous voilà bientôt installés à l'intérieur, dans un salon marocain.


Le top 4 des boissons !
L'eau CIEL qui concurrence la Sidi Ali, le Coca qui n'a pas le même goût qu'en France, un goût bien meilleur, bien évidemment ! Le Sprite sublime de douceur sucrée quand il est bien frais et le Hawai qui n'a pas son équivalent en France.


Nous avions demandé des sandwiches de keftas, mais nous avons vu arriver sur la table un tagine de keftas . . .  il faut croire que le berbère de Maman est loin d'être au point !
 


Petite épicerie à côté du restaurant.

L'estomac bien calé, nous reprenons la route pour Kelaat m'Gouna. Nous arrivons à la Coopérative d'Azlag, étape très attendue des gars : c'est là que sont fabriqués les fameux koumayas, ces poignards berbères qui les font rêver.


Rachid nous accueille dans sa boutique-atelier.
Après nous avoir expliqué qu'il est ceinture noire de judo, qu'il a un diplôme de mécanicien mais qu'il a repris par passion l'atelier de fabrication de son père, il se lance avec dextérité dans la fabrication de petites mains de Fatma qu'il grave ensuite au prénom de chaque enfant qu'il a traduit auparavant en arabe !
Les filles sont ravies !


Pendant ce temps, Bohémond et Antheaume admirent les koumayas, Hanzers et autres sublas exposés.






 Evidemment, nous ne saurions aller quelque part sans . . . visiter les toilettes. Ouf ! Ici pas de toilettes à la turque ! et une porte qui plaît beaucoup aux filles qui la prennent en photo !


Nous laissons finalement Rachid à son travail minutieux. Son frère nous emmène plus loin dans Kelaat m'Gouna, dans une distellerie.
Une fragrance subtile et délicieuse de roses nous saute aux narines et chacun est charmé.
Tout le processus de la distillerie nous est expliqué en détail et nous sommes tous captivés.



Bohémond photographie le panneau pour Cyprille qui dit qu'elle demandera à la maîtresse si elle peut faire un exposé sur l'eau de roses de Kelaat m'Gouna.


Nous finissons dans la boutique. Difficile de se retenir tant le délicieux parfum de roses nous charme !
Pendant que nous faisons notre choix, le frère de Rachid disparait un moment puis revient avec un petit bouquet de roses pour nous. Maman les mettra précieusement entre les pages du Travel Book rouge, et pendant tout le reste du voyage, le Hyundai embaumera !




Nous avons passé beaucoup plus de temps que prévu avec Rachid et dans la distillerie.
Tant pis pour Boumalne du Dadès et les Gorges. Il faudra décidément que nous revenions !!!
Nous reprenons la route de Ouarzazate avec un objectif : photographier un panneau annonçant le passage d'un oued.





La route est aride. Où sont passées les oasis ?!




Le voilà notre panneau !
 Mais rien à craindre de l'oued, il est complètement à sec . . .



Même au Maroc, les gars n'oublient pas qu'ils sont JSP, et il faut impérativement s'arrêter photographier ce panneau !
Et de panneaux en panneaux, nous arrivons à Ouarzazate !

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