Strategically placed at the confluence of three rivers (oueds), Ouarzazate has had a military presence since the Almohad period. In the late 19th century, the kasbah came under control of the Glaoui family, who used it as a power base to develop their control of the South. In 1926, the first airfield was built, and in 1928 a regular French military garrison was installed. Ouarzazate was henceforth the main administrative town for the region, the nerve centre for the Lyautey method of expanding French influence into tribal areas. Today, Ouarzazate is a solid, if sleepy, little town.
The immediate vicinity of Ouarzazate is since Lawrence of Arabia was filmed at Aït Ben Haddou, the region, close to mountains and desert, has been often used as a film location (Gladiator, Kundun, The Last Temptation of Christ, Babel, Alexander the Great).
Premier petit déjeuner à l'hôtel Zaghro.
Ce matin, nous l'avons compris, une fois franchi le pont sur l'oued Ouarzazate en direction de Zagora, on n'est plus à Ouarzazate, mais à Tabount. Notre hôtel est donc à Tabount ! Ceci dit, même si on l'avait su hier, nous n'en n'aurions pas trouvé notre hôtel plus rapidement !!
Premier petit déjeuner à l'hôtel Zaghro.
Ce matin, nous l'avons compris, une fois franchi le pont sur l'oued Ouarzazate en direction de Zagora, on n'est plus à Ouarzazate, mais à Tabount. Notre hôtel est donc à Tabount ! Ceci dit, même si on l'avait su hier, nous n'en n'aurions pas trouvé notre hôtel plus rapidement !!
Le fameux jus d'orange régale notre petit déjeuner, mais ici, hélas, point de msemmem, ces crêpes marocaines dont nous nous sommes régalés à Sidi Kaouki. En revanche, nous avons pour agrémenter notre kesra ou nos pains au chocolat du miel d'acacia ...
La piscine nous tend les bras, mais ce matin, nous lui préférons le petit déjeuner. Nous nous promettons d'y piquer une tête ce soir, en revenant d'excursion.
Au programme de cette journée, la vallée du Draa.
"Dieu a créé des pays pleins d'eau pour que les hommes y vivent et des déserts pour qu'ils découvrent leur âme".
Proverbe Touareg
![]() |
La vallée du Draâ |
![]() |
Zagora - Amazraou - Tamegroute |
The Draa Valley is known as the Country of the Dates, and is very dryer. Coming from the High Atlas, the Oued Draa cuts a deep channel between the Jebel Saghro and the Anti Atlas Mountain ranges, through a series of steep canyons famous to their cliffs of green and black rock.
The inhabitants of the Draa Valley are a mixture of Arab, Berber, Jew and the descendants of Mauritanian slaves. Under constant attack from pillaging nomads, they clustered together in fortified villages called ksour, surrounded by their patchwork blanket of fields and palm groves. Like tiny city-states, the still thriving communities built everything vital to life within their protective walls.
Il est 8h10, et il fait déjà 34°c.
La première partie de la route, Ouarzazate - Agdz est la plus aride.
La company découvre un paysage lunaire, complètement désertique. Le premier qui voit un troupeau de biquettes brouter gagne . . . un bisou ! Jusqu'à Agdz, personne n'a remporté le bisou maternel !
Pas âme qui vive, personne au bord de la route pour vendre des cailloux ou autres bijoux berbères.
La route tournicote dans tous les sens, grimpe dur, et les enfants s'amusent des camions que nous croisons qui entassent sur leur toit un double chargement. Laurent lui, se demande comment ils ne se renversent pas dans les virages ! Il est encore tôt, et pas grand monde ne descend. Tout le monde semble monter, comme nous.
Tout à coup, surprise, on aperçoit un village.
Nous avons passé le col de Tiniffitt (1660m). Les montagnes sont sans fin, Mais au détour d'une épingle à cheveux, alors que s'offre un magnifique point de vue, sur un petit terre plein, un berbère, vend des bijoux, des minéraux, des dattes. Il nous laisse prendre la photo sans broncher. Il est en train de s'installer. Accroupi, il dispose dans un ordre que lui seul connaît, ses trésors. Il n'est pas encore prêt pour le client, et sans attendre notre reste, nous remontons en voiture !
Peu à peu, le paysage change.
Nous découvrons l'oued Draa et ses oasis. La première casbah, maison fortifiée comportant 4 tours, jaillit deson écrin de palmiers.
Mais le Reg ne nous lâche pas si facilement. L'aridité et les rochers résistent.
Zagora est encore une petite cité, mais nous avons droit néanmoins à quelques kilomètres d'une grande avenue avant d'arriver dans le centre ville.
Evidemment, Maman ne reconnait pas Zagora, mais c'est normal ! Elle ne sait plus quand elle y est venue, et elle ne veut même pas calculer !
La company étant assoiffée et réclamant de l'eau fraîche, nous nous arrêtons pour acheter de la Sidi Ali bien fraîche. Nous en profitons pour embaucher un Berbère qui nous guidera à Amazraou.
Amazraou (prononcer Amzrou)
Le ksar (réunion de plusieurs casbahs et habitations dans des murailles fortifiées) est aujourd'hui occupée par des DRAOUI, nomades originaires du Mali. La ksar avait un mellah, quartier juif, où habitaient 30 foyers. Les Juifs étaient soit bijoutiers, soit bourreliers (ils fabriquaient des selles de chameaux et des bâts) Au milieu du 19ème siècle, lorsque s'éteint le commerce caravanier, les Juifs quittent la vallée où ils étaient présents depuis le 1er siècle après Jésus Christ.
Une rue couverte, très fraîche quand les températures extérieures grimpent. L'entrée de plusieurs demeurent y donnent.
Même si tout autour de l'habitat, les nouveaux quartiers poussent comme des champignons, dans l'anarchie la plus totale, le ksar reste habité par quelques familles. L'éléctricité y est arrivée et . . . des fils éléctriques ont fleuri anarchiquement. Les femmes berbères sont habillées pour sortir d'un grand haïk noir qui les protège de la chaleur.
Le Mellah qui, depuis le départ des Juifs, fond petit à petit.
Les fenêtres protégées par des grillages. Ainsi, les femmes cachées derrières les fers forgés, pouvaient observer ce qui se passaient dans les rues sans que quiconque ne les voient . . .
Avec notre guide à la porte de sortie d'Amazraou.
On ne peut entrer dans le ksar que par la porte du haut, et en ressortir obligatoirement par la porte du bas. La nuit, les deux portes sont fermées, plus personnes ne peut pénétrer dans le ksar.
Franchie la porte du ksar, nous arrivons dans la palmeraie.
Les affaires se corsent. Oubliée la fraîcheur des ruelles de la casbah ! Le soleil cogne fort, et le guide marche d'un pas énergique. Nos trois berbères sous leurs chèches vont gaillardement, et les filles transpirent à grosses gouttes et suivent non moins gaillardement !
Maman est à la traîne, comme d'habitude !
Sa tendance naturelle à marcher lentement ajoutée au recul nécessaire pour les photos, n'arrangent pas les choses. Les enfants n'aiment pas la savoir derrière. Tacitement, ils s'arrangent pour que Maman ne soit jamais toute seule, et quand l'écart se fait trop grand, il y en a toujours un de la tête pour ralentir à son tour et rester derrière pour guetter que Maman et son ange gardien suivent bien le bon chemin et rattrape le reste de la company !
Les affaires se corsent. Oubliée la fraîcheur des ruelles de la casbah ! Le soleil cogne fort, et le guide marche d'un pas énergique. Nos trois berbères sous leurs chèches vont gaillardement, et les filles transpirent à grosses gouttes et suivent non moins gaillardement !
Maman est à la traîne, comme d'habitude !
Sa tendance naturelle à marcher lentement ajoutée au recul nécessaire pour les photos, n'arrangent pas les choses. Les enfants n'aiment pas la savoir derrière. Tacitement, ils s'arrangent pour que Maman ne soit jamais toute seule, et quand l'écart se fait trop grand, il y en a toujours un de la tête pour ralentir à son tour et rester derrière pour guetter que Maman et son ange gardien suivent bien le bon chemin et rattrape le reste de la company !
Nous suivons les sentiers qui suivent les canaux d'irrigation.
Un champ de luzerne. La palmeraie se partage en parcelles, chacune close d'un mur et fermée d'une porte cadenassée. La luzerne, le blé, le maïs, l'orge, l'avoine mais aussi des fèves, des pois, des carottes, des navets et des courgettes y sont cultivés.
La palmeraie débouche sur les dunes.
Du haut de cette dune s'offre un somptueux point de vue, le bivouac des caravanes transsahariennes des temps jadis. C'est là qu'elles faisaient étapes avant de poursuivre soit sur Marrakech soit vers le désert . . . et Tombouctou
Le sable était si brûlant que seuls ceux qui avaient des chaussures bien fermées ont pu y monter.
Petit jeu : qui est qui ?
A Gauche , Bohémond, à droite Laurent
Pendant ce temps, à l'ombre des dattiers, nous attendons patiemment nos Berbères du désert. A côté de nous, sur un petit pont fait en tronc de palmier, des femmes et leurs filles lavent à grands coups d'eau et de Tide de magnifiques tapis berbères.
Elles n'ont pas tenu à être prises en photos . . . Dommage, mais Maman et ses filles auraient été à leur place, elles n'auraient pas aimé non plus !
Les filles, qui malgré l'ombre relativement fraîche des palmiers, cuisaient à petit feu seraient bien descendues dans le grand canal patauger avec elles !!
Ils sont pas beaux nos Berbères du désert ?!!!
Pour retrouver la voiture, nous repassons par le ksar
Vue sur le ksar depuis le toit terrasse de l'une des maisons
On ne saurait quitter Zagora sans poser devant le très fameux panneau
Tombouctou 52 jours de chameaux
Nous avions trois Berbères du désert, il faut y ajouter une gazelle berbère en plus !
Vous la reconnaissez, c'est Ysoie ! Son petit nez est aussi rose que son foulard ! Le chaud soleil de la palmeraie a laissé quelques traces . . . et pas qu'à elle !!!
C'est comme la multiplication des petits pains !
Voilà trois ravissantes gazelles berbères du désert coiffées de leur foulard berbère.
En face de notre restaurant, le Marjana, une mosquée
Les brochettes nous ayant bien régalées, la Company est requinquée, mais il fait toujours aussi chaud.
Le Travel Book nous envoie maintenant vers Tamegroute, ses potiers et sa bibliothèque presqu'aussi précieuse que celle de Tombouctou.
Mais un vent de fatigue souffle dans les rangs de la Company qui ne rêve ni de potiers, ni de vieux manuscrits sur peau de gazelle du 12ème siècle, mais juste d'un . . . grand plongeon dans la piscine de l'hôtel Zaghro.
Papa et Maman se concertent.
Mieux vaut garder un bon souvenir de la matinée à Amazraou et regagner Tabount pour un plongeon bien frais dans la piscine, plutôt que de tout gâcher en voulant se rendre à Tamegroute . . .
D'autant que la route du retour est longue. . .
Pause Oumès et Sidi Ali à Agdz.
La chaleur ne diminue pas, et l'eau de la voiture est imbuvable tellement elle est chaude. Sans doute devrions-nous mettre la clim, mais nous ne nous pouvons nous y résoudre. . .
Maman a enfin réussi à capturer sur la pellicule l'un de ces camions qui a doublé son chargement !
Après un délicieux plongeon dans la piscine de l'hôtel, délicieux, mais rapide car étonnement, l'eau était presque trop fraîche !, nous nous avons retrouvé le Sable d'Or de notre ami Aziz.
A la fin du dîner, un musicien berbère est passé nous donner l'aubade avec son tahar. La Company a tapé dans ses mains, et les filles dansaient sur leurs chaises. Il n'en fallait pas plus au musicien pour nous plusieurs de ses airs, et encore une fois que chacune des filles est allée lui glisser la pièce !